Dès mon arrivée en 1988 dans le village mossi de Kulkinka au Burkina Faso (j'y resterai trois ans et demi et réaliserai ensuite plus de cinquante missions entre 1993 et 2011), je fus victime d'un empoisonnement. Je m'étais installé dans la concession d'un chef de segment de lignage (Zoundou Zoungrana du quartier de Bissiga). Resté fidèle aux cultes coutumiers, il parlait français et nous avons sympathisé. J'ignorais à ce moment qu'il avait un grand frère influant, de surcroît pasteur pentecôtiste.
