Dans différents travaux antérieurs (Plantin 2010, 2015a, 2015b) nous avons proposé une approche langagière et interactionnelle de l'émotion. L'émotion y est envisagée du point de vue de sa réalité interactionnelle et sociale, en tant qu'elle est reliée à une représentation-description d'un contexte, engagée dans des processus de justification et de redéfinition ; elle est fondamentalement vue comme une ressource à laquelle les interactants dont appel pour la gestion de situations disruptives.