Les théories saussuriennes ont longtemps servi d'axes épistémologiques pour des études en Lettres et civilisations africaines et congolaises. On est parti de la volonté générale de décrire les langues africaines à partir des éléments constitutifs tels que la morphologie, la phonologie, la sémantique, la syntaxe, etc., privilégiant les dichotomies signifiant-signifié, langue-parole, diachronie- synchronie. Cet article voudrait, tout en faisant un inventaire des travaux dans le contexte africain, examiner l'évolution de la pensée structuraliste dans les recherches linguistiques et littéraires a la Faculté des lettres et sciences humaines a l'Université de Lubumbashi afin de suggérer d'éventuelles voies de sortie pour certains cas dont les théories structuralistes connaissent des limites. Il évalue les travaux linguistiques et littéraires en quatre générations.