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Les souvenirs cinaciens

Les souvenirs cinaciens - 03/02/2012
L'arrivée de Jean-Xavier alias Guy Belleflamme à la tête d'une école cinacienne coïncida avec des années assez sombres pour l'enseignement libre. C'était le début du départ de leurs écoles, des religieux et des religieuses.
L'auteur n'hésite pas à montrer à quel point, ils restaient accrochés à l'argent. Et d'expliquer ses difficultés à devenir un directeur… libre. C'était aussi le temps où des religieux et religieuses défroquaient et étaient admis dans l'enseignement libre, après coup, alors que les laïcs qui divorçaient en étaient refoulés, où on conseillait aux enseignantes célibataires et enceintes de prendre des congés ou d'aller accoucher sous X en France, comme on le conseillait aussi à des religieuses enceintes par des rebelles au Congou au ou Rwanda. Et cela n'a pas beaucoup changé au moment, où en 2011, l'Archevêque de Malines-Bruxelles demandait aux enseignants divorcés de ne pas enseigner la religion ou de s'abstenir de prendre des fonctions de directeur.
Une fonction exténuante
L'auteur se souvient, surtout, du temps qu'un directeur devait employer à écouter des élèves ou des professeurs noyés dans des problèmes personnels, à régler ces problèmes au détriment d'un travail pédagogique et de suivi des enseignants. Sous le titre de "chronique d'une enfance assassinée", il évoque des problèmes humains dont certains se sont même terminés en justice. Il constate, un peu amer, qu'après lui, on a usé quatre directeurs. La fonction, écrit-il, est exténuante.
M. M. (L'Avenir)

Michel Motte

HTTP://WWW.LAVENIR.NET/ARTICLE/DETAIL.ASPX?ARTICLEID=DMF20120203_00113742, janvier 2012

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