Interroger les phénomènes globaux avec le regard des
sciences sociales pose dès le début la question des options
méthodologiques les plus à même d'aborder un objet s'apparentant
plus à un processus socio-historique et dépassant largement
le cadre du terrain ethnographique en soi. Comment parvenir à
lier local et global ? Comment intégrer les données et la théorie,
en évitant de fétichiser l'idiosyncrasie du terrain ou de réduire les
différents cas à l'expression d'une même loi générale ?