Au seuil de cet ouvrage bien des portes ont été ouvertes sur
les transformations majeures que constituent la virtualisation du
monde et leur arrière-fond plus large que constituent la globalisation
et l'entrée dans l'ère post-coloniale. Une des conclusions de
ce parcours collectif est ainsi d'emblée qu'on ne peut évoquer
cette double transformation de nos sociétés sans mentionner
immédiatement les conséquences épistémologiques sur la discipline
anthropologique et les pratiques de l'ethnographie. Vu leur
richesse, il serait bien entendu impossible, voire inopportun, de
synthétiser systématiquement les discussions. Toutefois, cinq
lignes de forces prospectives nous paraissent s'imposer à la relecture
transversale de ces contributions sous la forme de cinq
termes.