Cette enquête de terrain porte sur le vécu d'adolescents « en exil ». Dans cette recherche impliquée, nous avons prioritairement rencontré des adolescents migrants ou issus de l'immigration, qui évoluent dans des environnements marqués par la précarisation du nord-ouest de Bruxelles.
L'ouvrage est subdivisé en trois parties : les lieux d'exil de ces adolescents, ici et là-bas, ensuite l'institution scolaire et,enfin, les « violences de l'État » qu'ils relatent.
Notre ethnographie met en exergue ce lien intime entre l'habiter,l'habitat et les possibilités d'être habité, de se construire,de s'investir.