On peut dire que ce livre ne fait rien d’autre que laisser parler Leopardi. C’est une nécessité. Nous ne l’avons jamais vraiment écouté. Schopenhauer, Wagner, Nietzsche surent qu’ils se trouvaient en face d’un génie. Mais quand Nietzsche, dont l’influence sur la culture contemporaine est décisive, écrit que Leopardi est « le plus grand prosateur » de son siècle, ou « le philologue idéal », il contribue de façon déterminante à en dissimuler la grandeur philosophique...