Les résultats des enquêtes menées auprès des Burundais révèlent une situation de francophonie impressionnante ; soit les locuteurs parlent le français, soit il s'expriment en kirundi, mais jamais — surtout dans les situations informelles — les deux codes ne sont totalement séparés, puisque le kirundi vient exprimer ce que le français n'arrive pas à traduire, et vice versa. En d'autres termes, tantôt le kirundi seconde le français, tantôt le français seconde le kirundi : de là naît le parler bilingue...