La justice pénale congolaise n'a pas la cote. Elle souffre d'un déficit de légalité et de légitimité en raison des comportements législatifs et judiciaires régressifs de ses gens. A l'heure de la libéralisation du temps politique, de la formalisation et de la structuration de l'Etat de droit avec ses corollaires que sont la démocratie et les droits de l'homme, ce constat légitimait une réflexion sur la portée des balises posées en droit judiciaire répressif contre les déviations des actes du magistrat.