Le journalisme fut la passion mais aussi l'arme d'Albert Camus pour un monde plus juste, plus clément pour l'homme. De ses premiers écrits pour "Alger Républicain" et "Le Soir Républicain", à ses appels à la résistance au nazisme dans le "Combat" clandestin, à ses éditoriaux flamboyants puis de plus en plus désenchantés dans Combat de l'après-guerre, aux derniers textes qu'il écrit pour "L'Express", il eut pour souci constant de mettre en évidence un positionnement éthique constant.