Pinocchio, Frankenstein, l'Ève future... Toutes des poupées qui parlent, nées de l'imaginaire inouï d'auteurs qui ont précédé l'invention freudienne. Ne rencontrons-nous pas de nos jours de plus en plus d'incarnations de ces poupées ? C'est la thèse de Jacques Nassif. À la lumière de l'intuition des romantiques allemands concernant la « mandragore », le « golem » ou le « fantôme », qui permettent d'élever la Poupée au rang de concept, il réinvente le discours de la psychanalyse...