L'individualisme est souvent invoqué pour expliquer la désyndicalisation et le manque présumé d'engagement des travailleurs dans les projets collectifs. Cet ouvrage propose une alternative à cette lecture fataliste. La thèse défendue ici est que le lien social dans le travail n'est pas en train de se dissoudre dans un individualisme croissant, mais que sa nature et ses formes s'expriment différemment. Cette transformation du lien social dans le travail s'explique à la fois par une nouvelle donne industrielle mais également par une évolution des individus eux-mêmes.