S'agissant des (r)apports interculturels, peu importe sa chapelle, sacrée ou profane, il n'y a pas trente-six issues mais seulement trois. Soit, en missionnaire, on s'efforce de délocaliser tout le monde vers la sienne. Soit en démissionnaire, on rejoint autrui là où il se retrouve. Soit avec ses interlocuteurs, on cherche des relocalisations inédites, éventuellement post-religieuses et post-modernes plus porteuses d'avenir commun.
Après des études de théologie, de philosophie et d'anthropologie, Michael Singleton fait du terrain dans la plupart des régions de l'Afrique avant de diriger un Institut des Sciences de l'Environnement à l'Université de Dakar et de fonder un Laboratoire d'Anthropologie prospective à l'Université catholique de Louvain.